J.O 2024 : Les États-Unis en démonstration dans le choc face à la Serbie

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Jeux Olympiques 2024 – Après une entame poussive, la superteam des États-Unis est finalement parvenue à disposer facilement de la Serbie (110-84), l’un des favoris du tournoi.

 

Bis.. non repetita ! Pour cette 33ème édition des Jeux Olympiques d’été, les États-Unis n’auront pas reproduit l’entame qu’ils avaient faite il y a 3 ans de cela. Effectivement, déjà lors de la dernière édition, les américains avaient lancé leur tournoi face à un favori, en l’occurrence la France, mais s’étaient inclinés. L’air de Villeneuve d’Ascq leur a été plus favorable que celui de Tokyo.

 

Une entame diesel avant la première mi-temps (quasi) parfaite du duo Durant-James

 

Le stade Pierre Mauroy ne pouvait plus attendre et nous non plus. 12 ans après Londres, LeBron James allait retrouver le basket olympique et emmenait avec lui l’une des plus grandes équipes internationales de l’histoire sur le papier et l’excitation faisait rage pour tout amateur de basket… sauf pour Team USA eux-mêmes apparemment.

En effet, dès le début du match les Serbes cherchaient à montrer qu’ils n’allaient pas se laisser faire et prenaient immédiatement un net avantage.

Mais au bout de 4 minutes de jeu seulement et menés 12-5, les américains disaient stop et lançaient enfin leur campagne olympique et finissaient le premier quart-temps par un salvateur 20-8.

Surtout, et malheureusement pour la Serbie, le duo le plus expérimenté de cette équipe d’Avengers, Kevin Durant et LeBron James (74 ans à eux deux), passait la seconde et entamait une première mi-temps monumental. 21 points en sortie de banc pour le premier, 12 points 5 passes décisives et 3 rebonds pour le second. Mais surtout un insolent 13/13 au tir en cumulé qui ne laissait rien espérer aux Serbes, comme en témoigne le shoot au buzzer de « KD », qui encaissaient 33 points dans le seul deuxième quart-temps plaçant Team USA à +9 à la mi-temps.

Seul petite ombre au tableau pour le « King James », et plus globalement pour toute son équipe, les pertes de balle avec 4 d’entre elles pour le seul LeBron James.

Si en face la Serbie ne s’effondrait pas, notamment grâce à la grosse mi-temps de l’inévitable Nikola Jokic (12 points, 2 rebonds, 4 passes décisives) on sentait tout de même que les États-Unis s’envolaient pas à pas.

 

La défense de Team USA a montré les crocs en deuxième mi-temps, interrogation sur Tatum

 

Au retour des vestaires, le changement d’ambiance était radical.

Si la première moitié de la rencontre avait été placée sous le signe de l’attaque (58-49 à la pause), cette deuxième moitié serait elle plus âpre et défensive, à l’image de cette action peu après la reprise où LeBron James se verra sanctionner d’une faute antisportive pour avoir lancé un serbe au sol quand dans le même temps, Joel Embiid travaillait ses prises de catchs sur le meneur serbe.

Un changement d’ambiance net qui se traduira dans les comportements défensifs et au tableau d’affichage. Les États-Unis n’encaisseront que 16 points dans ce quart-temps (et 19 dans le dernier) et certaines rotations défensives allaient se montrer destructrices, notamment celle qui finira le quart-temps avec entre autres Bam Adebayo, Anthony Davis et Derrick White impeccables de ce côté-là du terrain.

 

Mandatory Credit: John David Mercer-USA TODAY Sports

 

De l’autre, le festival se voulait cette fois un peu plus collectif (6 joueurs à plus de 10 points inscrits à la fin du match) mais ne perdait pas en superbe (64% de réussite au tir sur toute la rencontre dont 60% à trois points), le tout orchestré par un LeBron James meneur assuré de cette équipe ayant frôlé le triple-double (21 points, 7 rebonds, 9 passes décisives). Le cocktail imbattable.

Finalement, les américains se seront grandement rassurés dans ce match d’ouverture après les quelques soucis rencontrés en préparation. Les 110 points passés à l’un des favoris du tournoi en attestent.

Malgré une légère frayeur en toute fin de match quand la Serbie revenait à 14 points à 3 minutes et 37 secondes du terme, les Avengers de la Team USA mettaient tout le monde avec un 17-5 ponctuant une superbe partie de basket où le public nordiste aura répondu présent.

Notons enfin et pour conclure l’intriguante situation autour de Jayson Tatum, qui n’a pas disputé la moindre seconde de jeu aujourd’hui. Blessure physique ou choix tactique, Steve Kerr devrait assez logiquement livrer quelques éclaircissements sur cet étonnant cas de figure dès la conférence de presse d’après-match.

 

En réussissant ce gros test d’entrée de jeu, les États-Unis se sont doublement rassurés puisque leurs deux autres matchs de poule leur réservent une opposition bien plus abordable (Soudan du Sud, Porto Rico) avant un éventuel huitième où Team USA retrouvera de la compétitivité adverse.

 

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