NFL : Football Fiction : Qui répondra aux attentes ?
A un peu moins de 100 jours du début de la saison 2024, la plupart des équipes ont enfin défini leurs effectifs. Après analyse des forces en présence sur le papier et en présentiel sur le terrain des équipes de NFL, La plupart des joueurs les plus important, encore sur le marché des agents libres, ont trouvé preneur et, après la période des activités en équipe (OTA’s), la ligue se prépare à entrer dans une période plus calme dans ses activités.
TFA s’est amusé à se demander quelles équipes seraient le plus à même de renverser la tendance de l’année précédente ou ceux qui se montreront enfin cette année. Simple supposition d’avant saison, les prédictions ne restent que fantaisie mais peut être que…
Faisons un petit tour d’horizon des scénarii les plus probables…
Derrick Henry fera un petit pic à 1 500 yards cette année…
C’était un peu l’un des « Trades » attendu du marché des agents libres. S’enlisant et se morfondant dans le Tennessee un peu plus chaque année, le joueur avait besoin d’un nouveau challenge. Avec son style de jeu et sa force de course, l’alliance avec la franchise du Maryland paraissait comme une évidence.
Malgré la perte de joueurs de ligne offensives (Moses, Zeitler ou Simpson), les coordinateurs de ligne ont toujours, historiquement, été capable de développer des jeunes à ce poste et de redevenir performant. Même sans sa muraille, Henry, à 30 ans, sera toujours capable d’être le 1er au classement dans les tentatives de courses et de retrouver sa superbe au nombre de yards accumulés avec au minimum 1 500 yards.
Dans une double menace Lamar Jackson/Derrick Henry, l’un et l’autre se donneront la chance de développer le meilleur de leurs aptitudes et de faire ce que les Ravens savent faire de mieux historiquement, faire tourner le chrono…
Jim Harbaugh ira titiller les Chiefs…
Jim Harbaugh revient aux affaires en NFL et, principalement, pour revenir dans les hauteurs du classement de la division d’AFC Ouest. Le challenge de faire, enfin, trembler son rival de l’état du Missouri ne sera pas pour déplaire aux fans et au « Board » de L A.
Dans cette entreprise, le nouveau « Head Coach » de la baie des Anges s’appuiera sur ses recettes ayant eu du succès du côté des 49ers, il y a quelques années, et plus récemment en universitaire chez les Wolverines du Michigan. Ciblant la défense à la course des Chiefs, unique poil à gratter de l’année dernière, il démontrera sûrement sa capacité à ne pas reposer le jeu uniquement sur son Quarter Back.
Avec la perte des receveurs, Keenan Allen et Mike Williams ; Harbaugh développera le 2ème année Quentin Johnston et pourra s’appuyer sur un jeu plus conservateur, ce qui libérera Justin Herbert dans son jeu. Coach analysant de manière intuitive les forces de sa division, le recrutement des ex Ravens Gus Edwards et J K Dobbins vont dans le sens d’un jeu plus basé sur la course et l’abnégation ; valeur qu’ils sauront mettre en exergue suite à leur passage dans la franchise du Maryland.
Nouvelle saison moyenne des Cowboys, Belichick fait son grand retour…
Plus Football Fiction, il n’existe sûrement pas mais, des 2 prédictions, la première semble la moins probable vu l’incertitude récurrente de la NFC East et les renforts entrevus des rivaux de division.
Les Eagles ont significativement renforcé leur escouade offensive, les Commanders voient en l’arrivée de Jayden Daniels l’avenir au poste de Quarter Back et se restructurent progressivement et, les Giants se reconcentrent sur des bases solides avec une draft bien réussie.
Avec un Mike McCarthy déjà contesté l’année dernière et sa propension à ne pas faire passer une étape supplémentaire à son équipe, en passant par Dak Prescott s’écroulant dans les moments décisifs ; une sortie prématurée au 1er tour des playoffs n’est pas farfelue et, dans ce contexte, un non renouvellement du contrat du « Head Coach » non plus.
Il ne serait pas surprenant, surtout de la part de Jerry Jones, que le président des Cowboys se tourne vers un Bill Belichick, qui, à la surprise générale, est toujours sans « franchise fixe », et, pourrait apporter sa science du détail et façonner un état d’esprit de vainqueur de Super Bowl à un effectif déjà taillé et construit comme « contender » pour le rendez vous de Février…
Kirk Cousins enterre Michael Penix Jr sur le banc, alors que Justin Fields en fait de même avec Russell Wilson…
Il est peu dire que la franchise d’Atlanta a fait parler d’elle pendant cette intersaison. Entre le recrutement à 100 millions garantis du vétéran Kirk Cousins, en provenance de Minnesota et la draft de Michael Phenix Jr au 1er tour à la surprise générale ; les Falcons font passer un message clair à Cousins : « notre effectif est prêt pour conquérir la NFC South avec toi, cependant, nous n’hésiterons pas à te mettre en concurrence en cas de défaillance ou à te remplacer en cas de blessures. »
Pour autant, l’ancien Quarter Back vétéran a de l’orgueil et nul doute qu’il aura à coeur de démontrer aux dirigeants de la franchise qu’il sera le seul à réussir. La NFC South est plus qu’abordable et les Falcons, ainsi que les Saints, bénéficient des calendriers les plus simple cette année.
Dans un tout autre contexte, Russell Wilson est arrivé chez les Steelers pour se relancer après 2 années difficiles chez les Broncos. Sans prendre de risque, la franchise de Pennsylvanie s’est aventuré dans cette transaction du fait de ne payer que 1 million de dollars pendant que la franchise du Colorado gère le reste du contrat de Wilson à hauteur de 39 millions de dollars.
L’initiative des Steelers est séduisante mais la venue du coordinateur offensif, Arthur Smith, ancien « Head Coach » des Atlanta Falcons, n’est pas sans incertitude. Smith a plus que lutté pour établir une certaine cohérence en attaque, et, lui, comme le Quarter Back vainqueur du Super Bowl avec les Seahawks, ne transpire d’assurance. Dans une AFC North difficile à manoeuvrer, trébucher sera des plus facile. Mike Tomlin en sait quelque chose, les fans de Pittsburgh sont durs et l’Acrisure Stadium sous le vent des serviettes jaunes scandera facilement le nom de Justin Fields si nécessaire.
Les Bengals rompent le sort et accède enfin à l’ »AFC Championship Game »…
L’une des prédictions la moins incongrue reste tout de même celle-ci. Après 2 années où la franchise de Cincinnati a vu son Quarter Back sortir sur blessure régulièrement, elle peut espérer avec le retour de Joe Burrow retrouver les sommets et peut être plus d’ailleurs.
Avec un Burrow en bonne santé, l’équipe est taillé pour accéder à la grande messe de Février. Le joueur a passé son intersaison à se renforcer, se concentrer et réadapter son équilibre alimentaire pour ne plus être un joueur « blessé » facilement. L’arrivée des expérimentés Trent Brown, Tackle, en provenance des Patriots, et, de Orlando Brown Jr, Tackle, en provenance des Chiefs, s’inscrivent dans la volonté de la franchise de protéger efficacement leur meneur de jeu.
Avec Chase et Moss, les Bengals peuvent détrôner enfin les Chiefs et leur suprématie. Reste l’incertitude Tee Higgins et l’issu de sa situation contractuelle.
Saquon Barkley retrouve de sa superbe et permet aux Eagles un retour au Super Bowl…
Sans que cela soit une surprise, les Philadelphia Eagles, par l’intermédiaire de Howie Roseman, ont encore réussi leur intersaison. Leur ligne offensive reste solide, malgré la retraite de Jason Kelce, leurs choix de draft pertinents ; l’équipe est, dans son ensemble, équilibrée. Il ne manquait plus qu’un joueur revanchard capable des plus grosses productions au sol si il reste en bonne santé, Saquon Barkley.
Avec des menaces de partout, cette attaque, sur le papier, inquiète et l’adversité des 3 autres franchises de NFC East semble encore trop juste pour tenir en respect cette armada offensive. Barkley n’aura jamais une ligne offensive aussi bonne et une prévision de 1 600 yards à la course n’est pas impossible. La double menace avec Jalen Hurts risque de donner quelques migraines aux coordinateurs défensifs adverses et la voie semble toute tracée dans cette conférence NFC plus qu’accessible.
Les New York Jets atteindront les Playoffs !!!
Si il y a bien une franchise complètement incertaine sur son devenir sur la saison 2024-2025, c’est bien… l’autre franchise de « Big Apple », les Jets. Vraiment tributaire de leur maître à jouer en début de saison 2023, la franchise parée de couleur verte verra tous ses espoirs s’effondrer après 3 snaps et 4 minutes de jeu.
Et c’est bien dans cette état d’esprit que New York, les joueurs, le management et les fans attaqueront leur début de saison. Franchise ayant tout pour réussir, elle mise, par rapport aux « Trades » entrepris, sur l’expérience de la ligne offensive avec Tyron Smith (transfuge des Cowboys) et Morgan Moses (transfuge des Ravens) pour protéger efficacement un Rodgers en délicatesse avec son tendon d’Achille et qui aura besoin d’eux pour retrouver de la sérénité dans la poche.
Au delà de ça, l’intégration d’un Mike Williams, en délicatesse également avec les blessures, mais diablement efficace en pleine forme, vas dans ce sens.
Et de succès, la franchise en a bien besoin. Elle, qui reste sur la plus longue série de non qualification en playoffs toutes ligues américaines confondues sur les 4 disciplines majeures (NBA, NFL, NHL et MLB) et, ce, depuis 2010. Dans une AFC très relevée, avec des équipes très compétitives (Ravens, Chiefs, etc…), les Jets sont susceptibles, selon certaines contre performances imprévus des rivaux de division, de titiller la 1ère place de la division mais leurs calendriers ne plaident pas en leur faveur, ainsi qu’un déplacement à Londres et une semaine de repos tardive en semaine 12.
Le sprint vers les sommets est possible, et la NFL nous apprend chaque saison à ne pas préjuger des équipes avant qu’elles ne jouent mais il faudra un certain concours de circonstance pour que les planètes s’alignent. Pour l’instant, l’effectif sur le papier est séduisant et devrait permettre ce retour tant attendu en playoffs.
Les Chicago Bears atteindront les Playoffs !!! également…
Caleb Williams, le 1er choix du 1er tour de la draft 2024, arrive en grande pompe du côté de l’Illinois. Ses premiers lancers lors des OTA’S se sont montrés précis et efficaces et les « insiders américains » se montrent, comme à l’accoutumée, dithyrambiques et pleins d’admirations après ses sessions.
La dernière apparition des Bears au Super Bowl fût en 2006 lors de la 41ème édition, et, la « hype » est tellement forte cette année que les fans et la ligue se mettent à rêver d’exploit via le meilleur Quarter Back de cette cuvée. Avec son statut, il est candidat au « Rookie offensif de l’année » et les récentes acquisitions et renforts d’intersaison (Keenan Allen et D’Andre Swift) et un des meilleurs prospects à la draft (Rome Odunze, WR) vont dans le sens d’une amélioration de leur niveau global.
Avec une préparation bien spécifique mentalement avec le nouveau coordinateur offensif Shane Waldron et un calendrier croisant les adversaires d’AFC South, ainsi que des équipes en plein bouleversement d’effectif avec de jeunes Quarter Backs en titulaire (Daniels, Commanders et probablement Mayo, Patriots) ; les Bears ont une petite fenêtre pour décrocher une place en playoffs et peut être que…
Les Chiefs en route vers un Three-peat !!!
Pourquoi douterait on de la capacité des champions en titre, et, ayant déjà réalisé un doublé, de faire la passe de 3 au mois de février prochain ?
Il ne faut pas…
La franchise du Missouri a déjà prouvé, malgré les détracteurs, qu’ils étaient capable d’avoir des bons résultats, de se qualifier et d’accéder une nouvelle fois au Super Bowl. Leur attaque a toujours été remise en question suite aux pertes de joueurs (Tyreek Hill) ou suite à l’incorporation de joueurs qui tendrait les résultats de la franchise vers le bas (Juju Smith Schuster ou Kadarius Toney…). Les contre performances de certains (Marquez Valdes Scantling) ou l’incompréhension de l’orientation tactique de leur « Head Coach », Andy Reid, n’aura pas eu raison du résultat final.
Les Chiefs sont de nouveau sacré au nez et à la barbe de leurs adversaires.
La franchise continue sur le même tempo avec les affaires extra-sportives et judiciaires d’un Rashee Rice ayant fait plus souvent les gros titres des journaux mais, en attendant le verdict, il reste une des armes principales de cet effectif. Les escouades ont peu bougé et le pari à la draft d’un « nouveau Tyreek Hill » en la personne de Xavier Worthy, receveur de poche ultra rapide, donnera cette profondeur manquante l’année dernière pour être de nouveau invivable à jouer pour les adversaires. Sous cet angle, les Chiefs ne peuvent que faire mieux.
Avec une défense stable et sans changement notable, à part le départ de L’jarius Sneed, Steve Spagnuolo connaît son groupe et le groupe connaît les assignements. Chris Jones, toujours présent, fer de lance de cette escouade, emmenera cette défense qui ne pourra que faire l’équivalent de ce qu’elle a fait en 2023 ou mieux…
Enfin, une franchise voulant accéder de nouveau au Graal n’est que plus forte que si elle a un objectif bien défini dès le début de saison. Celui-ci est évident et vu le niveau de cette équipe et l’encadrement, chacun sait son rôle et le respecte. Il n’y a qu’un but en ligne de mire et il n’y a aucune raison pour cette franchise de ne pas l’atteindre…
Tom Brady s’amusera à l’antenne et plus sur le terrain…
Petit bonus dans cet article, il ne nous aura pas échappé que le GOAT, pour la majorité des fans NFL, fait toujours parler de lui et qu’il s’en amuse volontiers dans les différents podcasts auxquels il participe. Laissant le doute s’installer ou le suspense planer, les suppositions les plus folles n’ont pas tardées à faire le tour des réseaux sociaux. Entre son actionnariat minoritaire au sein des Raiders de Las Vegas et/ou sa présence sur les terrains, c’est surtout de conflit d’intérêt qu’il est question à l’heure actuelle.
Bon nombre de franchises se contenteraient d’un Tom Brady à 60% sans entraînement, avec sa rigueur d’hygiène de vie et sa détermination. Sur 32 Quarter Backs titulaires dans la ligue, l’ancien joueur des Patriots pourrait tenir la dragée haute à 20 d’entre eux et donnerait autant de satisfaction de contenu de jeu. Encore, faudrait il, que le challenge sportif proposé soit à la hauteur de ses attentes, ainsi que son comité de receveurs.
Mais comme cité précédemment, des interactions d’investissement financier au sein d’une franchise faussent la donne et il est peu probable que le joueur soit, même, autorisé à participer aux entraînements d’une quelconques franchises.
Il est beau de rêver, cependant, il est fort probable que Tom Brady évite un énième « Come Back » et délivre sa science du jeu le micro attaché à la boutonnière.
Chacun aura sa sensibilité par rapport à toutes ces prédictions. Nul rédacteur, chez TFA, ne dit que ces lignes sont « paroles d’évangile ». Cela reste du Football Fiction mais si toutes se vérifient… On pourra au moins nous reconnaître d’avoir eu du flair…
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