Mary Patrux : interview exclusive pour TFA.
NBA – Lors de la conférence de rentrée de la chaîne beIN SPORTS ce jeudi, Mary Patrux, animatrice omnisports de la chaîne, a bien voulu répondre aux questions de The Free Agent, à quelques semaines de la reprise de la saison.
Mary Patrux, bonjour. Nous sortons de la conférence de rentrée de beIN SPORTS où la NBA n’a pas été abordée.
Quid de la reprise le 22 Octobre concernant la NBA sur les antennes du groupe, avez vous des informations que vous pouvez nous communiquer ?
Mary Patrux : Alors ce que l’on sait, c’est que nous sommes en fin de contrat au terme des finales 2024, qu’il y a une re-négociation actuellement avec la NBA, qui est un partenaire de longue date avec beIN SPORTS.
Ces discussions sont en train de se poursuivre et on attend de savoir quelles seront les conclusions de ces échanges afin d’en savoir plus pour le 22 Octobre prochain.
Vous en parliez à l’instant, la NBA et beIN SPORTS c’est un partenariat historique depuis maintenant plus de 10 ans.
Depuis le début de beIN SPORTS, à partir de 2012 et les premières finales NBA de la chaîne. NBA Extra existait déjà, et nous sommes aujourd’hui en 2024, donc 12 années de collaboration.
Nous avons fêté les 10 ans de NBA Extra lors du premier NBA Paris Game et on va voir si l’aventure se poursuit.
Envisageons l’idée que la NBA est de retour sur beIN SPORTS le 22 Octobre prochain, quelles sont vos attentes Mary sur cette saison à venir ?
On attend déjà de voir tous les changements qu’il y a eu, parce qu’il y a eu pas mal de mouvements, même si ce fut caché par les Jeux Olympiques, mais on va voir un peu où nous en sommes.
On va voir comment le champion en titre, qui lui n’a pas beaucoup bougé finalement, va se comporter.
Pour Denver aussi ça n’a pas beaucoup bougé non plus.
Ensuite, on va voir comment les Olympiens se remettent de tout ça, car je pense que cela a été un vrai shoot d’émotion, que ce soit pour les Américains ou pour les Français, c’est quand même une période difficile à digérer.
On a évidemment envie de voir si les Warriors de Steph Curry remontent la pente après une saison assez décevante, ce que vont donner les Suns de Kevin Durant et Devin Booker, eux aussi très décevants la saison dernière.
Victor Wembanyama, pour sa deuxième saison, est-ce lui et les Spurs vont gagner plus de matchs ? Est ce que l’équipe va devenir plus compétitive ?
On a vu que la conférence Ouest reste extrêmement dense mais à l’Est, finalement, lors des playoffs, cela a été extrêmement intéressant aussi à suivre, on s’est pris au jeu de cette conférence.
Je pense que la rentrée va nous faire du bien pour faire un point sur les joueurs français et pour toutes les franchises plus globalement.
Les joueurs français, Mary, vous en parliez à l’instant.
Victor Wembanyama va débuter sa seconde année en NBA. Lors de son année rookie, il a surpassé toutes les attentes qu’on avait le concernant.
Il va devoir ambitionner cette saison de placer les Spurs sur la carte de cette conférence Ouest très dense comme vous le disiez très justement.
Déjà pourquoi pas jouer une place pour le play-in, ce serait pas mal pour cette équipe qui ne s’est pas vraiment renforcée pour le moment, c’est un peu “on prend les mêmes et on recommence”.
Après pour Victor, il y a eu cette première année où il a dû “encaisser” physiquement et émotionnellement le fait de jouer tous les deux jours en NBA, et de perdre tous les deux jours, c’est très dur de perdre, de perdre … quand on découvre un championnat comme la NBA.
Il a beaucoup d’attente autour de lui, il a donné beaucoup avec l’équipe de France, je pense qu’il doit poursuivre sa progression et qu’il trouve une forme de stabilité, de régularité dans cette folie que peut être la NBA par moment, tout en sachant que le basket vu pendant les JO est très différent de celui que l’on suit toute l’année aux Etats-Unis.
Mary, si vous aviez une équipe “surprise”, que l’on attend pas pour cette saison, laquelle serait elle ? Même si cette question peut très vite être un piège vu la densité de la NBA.
J’ai envie de voir si les Knicks vont répéter leur formidable saison de l’année dernière, on est tous tombé un peu amoureux de New York l’an passé et j’ai envie de voir si cette équipe continue son parcours, c’était quand même génial.
J’ai également envie d’observer les Sixers, vont-ils réussir à passer ce cap, Joel Embiid va-t-il parvenir à se hisser en finale de conférence ?
Tyrexe Maxey est un joueur qui a selon moi passé un cap l’année dernière, ce sont de très grands joueurs et il y a quelque chose à faire dans cette équipe, ils peuvent aller loin cette saison.
Dernière question Mary. Que vous soyez simple spectatrice ou en tant qu’animatrice pour beIN SPORTS, vous êtes tout le temps pris dans l’adrénaline du sport, de l’enjeu, une vraie qualité chez vous.
Vous avez beaucoup partagé sur les réseaux sociaux durant les Jeux Olympiques (et paralympiques), en étant sur les sites de compétitions, avec vos enfants, vos proches.
Qu’allez-vous retenir de cet été parisien 2024 ?
Alors ce que je retiens c’est une vraie fierté, c’est d’être française et d’avoir vu les citoyens s’unir, c’est comme si nous étions un sport collectif, on s’est tous réunis pour faire briller notre pays, faire briller nos équipes de France.
J’ai trouvé qu’il y avait une bienveillance incroyable, que tout le monde était très impliqué, sur le bon déroulement des épreuves, les bénévoles ont été incroyables sur tous les sites que j’ai pu visité.
On sait s’unir comme l’a dit Thierry Henry, quand il faut on peut être ensemble et faire briller la France, et je trouve qu’on a donné une image de notre pays formidable, que l’on a eu des performances fabuleuses sur le plan sportif.
Je retiens n’avoir jamais eu à faire la queue sur un site, que l’on a tous vibré en tribune, tous ensemble, en voyant des champions d’exception, on a tous eu envie de vivre ça ensemble et cela se sentait que depuis la COVID cela a pu manquer aux gens, et c’est une vraie qualité dans notre pays.
Quand on a besoin, on sait se rassembler et c’est ça que j’ai envie de retenir.
Merci à Mary Patrux d’avoir accepté cet échange avec la rédaction de The Free Agent.
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