Jimmy Butler a donné la leçon

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Getty images

Avec Jimmy Butler au Heat, on aurait pu dire « Jimmy en chaleur » ou « Butler sous les sunlights ». Il a finalement surtout donné la leçon. En effet, bien que les Lakers apparaissent toujours comme les meilleurs élèves de la classe, ils ont appris par leur relâchement à prendre la leçon par le prof finalement pas si anodin. Il va peut-être les pousser à faire mieux jusqu’à ce qu’ils obtiennent la note maximale.

Tyler Herro a dit de lui : « il a tout fait « . Et ses statistiques sont le premier marqueur de l’omniprésence de Jimmy B. 40 points, 11 rebonds, 13 passes, 2 interceptions et 2 contres en 45 minutes à 14/20 aux tirs et 12/14 aux lancers francs. La ligne de stats est si pleine qu’elle lui permet de rejoindre des légendes pour cette performance.

Il rejoint en effet Lebron James et Jerry West comme seuls joueurs à réussir un triple-double avec 40 points marqués en finale. C’est le premier joueur à marquer 40 points sans tenter de tirs à 3 points depuis Shaquille O’Neal en 2002. Il a marqué ou fait la passe décisive sur 73 points de son équipe pour le second meilleur total en finale NBA (derrière Walt Frazier 74). C’est le 3ème Heat à marquer au moins 30 points en finale après Lebron toujours et Dwyane Wade (qui a défendu Butler hier soir).

En dehors de cette ligne statistique magistrale, Butler a aussi mené les siens vers un plus haut niveau de performance. En effet, peu croyait aux chances du Heat avant ce match 3 en dehors de lui et de son coach. Avant le match, Lionel Button et Mary Patrux (commentateurs BeIn sport) ont eu un petit échange drôle qui résume la pensée globale même s’il faut donner du crédit à la présentatrice pour sa prévision.

Jimmy Butler est un leader et il l’a montré hier soir en emmenant toute son équipe et en particulier Tyler Herro et Kelly Olynik (17 points chacun).

J’aime le travail, je le dit à Spoelstra tout le temps, je suis prêt pour ça. La plus dure étape ? Peu importe ce qu’on me demande de faire, je le ferai.

Cette phrase , prononcée juste avant le game 3 d’hier soir résume bien le personnage. Et ses anciennes équipes, pour ne avoir douté, doivent se mordre les doigts aujourd’hui. Chicago a décidé de le trader plutôt que de le payer comme une star, Minnesota a préféré 2 jeunes pour construire autour d’eux sans jamais réussir, Philadelphie voulait croire en son « process » qui a explosé en vol cette saison.

Mais Jimmy Butler se bat toujours. Il est exactement le type de joueur qu’un fan veut dans son équipe. Il ne prend jamais de repos. Il défend encore plus ardemment qu’il n’attaque. Il aime être dirigé par un coach. Il n’a pas besoin d’un star à ses côtés mais ca ne le gêne pas d’en avoir une. Il ne perd pas le fil quand il est attaqué sur le terrain comme hier soir où il est envoyé au sol violemment par Rondo mais qu’il se relève avec un sourire narquois qui veut dire « C’est tout ce que tu as en magasin ? ».

Il ne se laisse jamais distraire non plus car bien que tout le monde prévoit la victoire des Lakers, lui ne croit qu’en la sienne. Il a montré que l’avantage physique des Lakers n’était pas si évident à partir du moment où toute son équipe le suit. Et l’absence de Goran Dragic et Bam Adebayo ne peut pas être une excuse à son sens.

Il a relancé en tous cas le suspense de cette finale. Miami peut-il en gagner 3 autres ? Les Lakers seront-ils plus concernés ? Dragic et Adebayo vont-ils revenir? Vous pourrez suivre tout ça sur notre site et en attendant on vous laisse avec le résumé d’hier soir :

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