Forces et faiblesses des équipes NBA : la division Pacifique

par 20 minutes de lecture
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La saison NBA fait son grand retour après une interruption causée par le coronavirus et une fin au sein de la bulle d’Orlando. A l’aube du retour sur les parquets des athlètes de la planète basket, nous proposons une mise en revue des forces en présence. Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur la division Pacifique.

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Les Sacramento Kings

Bilan saison 2019-2020 :

31 victoires pour 41 défaites, avant dernier de la division et 12ème de la conférence Ouest.

Déception. C’est le mot juste pour qualifier la saison des Kings qui venait d’accueillir son nouveau coach, Luke Walton. Alors qu’on pouvait les imaginer atteindre enfin les playoffs, l’opportunité fut manquée pour plusieurs raisons : des blessures importantes (Bagley surtout, mais aussi Fox), un nouveau système de jeu mal compris au début (5 grosses défaites d’entrée) et un état d’esprit vacillant par moment.

Les forces 

De’Aaron Fox, l’emblème de la franchise

Révélation des Kings depuis sa deuxième saison, Fox ne cesse de progresser. Auteur de 21,1 pts, 6.8 passes et 1,5 interceptions par match, il est LE joueur qui doit faire gagner son équipe et l’emmener en terre promise. Meneur talentueux, athlétique et rapide, il compose avec Buddy Hield la principale menace offensive. Sa bonne défense est également appréciée dans un effectif assez limité dans le domaine. Pour hisser ses coéquipiers vers les sommets, il devra néanmoins parfaire son shoot (notamment à 3Pts) et développer des qualités de leader. Il en est capable.

Des jeunes talentueux

Pour suppléer Fox à la mène, Tyrese Haliburton débarque fraichement de la draft avec un belle côte. Joueur polyvalent et doté d’un bon QI basket, l’ancien meneur d’Iowa State devrait lui permettre de souffler sereinement et pourquoi pas d’avoir un impact immédiat dans le jeu.

Sur la ligne arrière, Buddy Hield, titulaire indiscutable, contribue grandement à la valeur ajoutée de l’effectif avec son apport offensif important (19 pts / match), même si son jeu mérite d’être étoffé.

Sur les ailes, Harisson Barnes, même s’il n’est pas la star attendue, est un joueur intéressant par son jeu complet et ses perfs régulières. Arrivé à l’intersaison, Glen Robinson III surfera sur sa meilleure saison en carrière et son apport longue distance pour sortir du banc à tout moment.

A l’intérieur, l’équipe n’est pas en reste. Marvin Bagley devrait avoir la rage après un saison quasi blanche. Grand (2m11) et bon rebondeur, il est un élément essentiel de l’équipe et à cruellement manqué la saison dernière. Derrière Hassan Whiteside, une autre bonne pioche, Luke Walton pourra aussi compter sur Richaun Holmes au poste de pivot. Avec plus de 12 pts et 8 rebonds, il a nettement progressé l’année dernière et apportera aussi sa pierre à l’édifice.

Les faiblesses

Le manque d’expérience

Même si tous ces jeunes seront certainement de bonne volonté et motivés, cet effectif manque de joueurs avec de la bouteille. Seul Corey joseph, passé par San Antonio et Toronto, présente cet avantage, il aura donc un rôle important en tant que cadre et sera certainement un relai précieux de l’entraineur. Cette lacune pourrait s’avérer fatale dans la lutte aux play-offs.

Un mental fragile

Cela s’est démontré tout au long de la saison et de plusieurs manières : entames de matchs ratées, séries de défaites, défaites après avoir mené au score…Cela peut s’expliquer notamment par la jeunesse du groupe mais aussi par les blessures, spécialement de Bagley qui a laissé un gros vide dans la raquette. Pour atteindre leur rêve de play-offs, il faudra que cette équipe endosse le costume de guerrier dans une conférence Ouest sans pitié.

La saison 2020-21

Avec un effectif au complet et un contrat max signé par le renard De’Aaron, les Kings vont tenter d’obtenir un billet pour les playoffs cette année. Rappelons que les barrages sont reconduits cette année, ce qui donne au 9e et 10e de chaque conférence, une chance de qualification. Cette performance passera certainement par un bilan positif à domicile. Mais soyons clair : la tâche sera ardue. Il faudra peut-être compter sur des faux-pas de concurrents directs pour y parvenir. L’arrivée de l’expérimenté Alvin Gentry afin d’épauler Luke Walton pourrait être un facteur déterminant dans la réussite de la saison.

Les Golden State Warriors

Bilan saison 2019-2020 

15 victoires, 50 défaites, bon dernier de la division et de la conférence Ouest

Avec les absences des deux stars Curry et Thompson en raison de grosses blessures, mais aussi avec l’énorme perte Durant, la saison passée était entérinée d’avance. Il fallait laisser passer l’orage et s’atteler à développer la jeunesse. En attendant des jours meilleurs dans leur nouvel antre, le Chase Center.

Les forces 

Le retour de l’enfant prodige S. Curry

L’une des plus grosses superstars de la NBA reprends son équipe en main. Leader et exemple pour tous, il revient faire briller la ville dorée. Gros scoreur ( plus de 23 pts / match en carrière) et bon défenseur, son apport des deux côtés du terrain va être une bouffée d’air immense pour Steve Kerr et son groupe. Il va constituer, avec Andrew Wiggins, l’une des plus belles paires d’arrières de la ligue, un duo capable de livrer une cinquantaine de points à chaque match !

La science de Steve Kerr

C’est peut-être le meilleur atout de Golden State cette saison. Soyons clair, la reconquête du titre n’est pas encore d’actualité. L’équipe n’est plus aussi forte qu’il y a quelques années et il va falloir tirer le meilleur de ces joueurs. On peut compter sur cet entraineur intelligent et fin tacticien pour y parvenir. Son palmarès parle pour lui : il a remporté avec cette franchise le titre NBA de 2015 à 2019. Cette performance s’explique notamment par un concept tactique offensif basé sur la défense, la vitesse et l’adresse aux shoots de la ligne arrière qui par moment pouvait laisser planer quelques doutes. Celui-ci lui a finalement donné raison, mais grâce à sa gestion de l’effectif et le discours qu’il a su faire passer auprès de ses joueurs. Il va devoir montrer son talent en tentant d’amener ses hommes le plus haut possible dans cette jungle qu’est cette conférence Ouest.

Les faiblesses

Le secteur intérieur

De part le style de jeu prôné par coach Kerr, ce secteur n’a jamais était la priorité. Cependant, cette équipe souffrait beaucoup au cours du dernier exercice, notamment au rebonds (24ème équipe dans le domaine), ce qui pénalisait l’attaque, mais aussi la défense. Willie Cauley-Stein (7,9 pts et 6,2 rbds) n’avait pas les capacités (et le talent) de s’acquitter seul de cette tâche, vu que Kevin Looney, l’autre jeune intérieur, passait la majorité des matchs sur le banc à cause de pépins physiques. On ne connait donc pas le niveau réel de ce dernier jusqu’à maintenant.

A l’intersaison, les Warriors choisissent à la draft James Wiseman. Ce pivot prometteur, moderne et de grande envergure (2,16 m) pourrait être le futur de l’équipe à son poste. Oui mais voila : il n’a fait que 3 match au niveau universitaire et n’a pas joué depuis le début 2020. Même Steve Kerr demande de la patience quant à son impact sur les performances de l’équipe. Par conséquent, beaucoup de questions restent en suspens.

Le déséquilibre attaque-défense

Avec le plus gros différentiel de toute la ligue la saison dernière, Golden State a forcément souffert pour gagner ses matchs (avant dernière attaque avec 106,3 pts marqués et 24 e défense avec 115 pts encaissés). Le patron Curry sait se démener sur les deux fronts. Les nouvelles recrues, Kelly Oubre et Kent Bazemore, assez polyvalentes elles aussi, devront l’imiter pour rétablir la balance.

Les objectifs pour la fin 2021

Le retour de Curry, des recrues cohérentes, Steve Kerr. Trois facteurs qui doivent permettre à cette franchise de miser sur la participation aux playoffs, malgré le nouveau forfait de Klay Thompson. Attention quand même aux franchises concurrentes. Portland et Utah sont toujours là, Dallas et Phoenix sont de nouveau ambitieux. La lutte sera âpre, d’autant que la saison comptera moins de matchs, donc moins de droits à l’erreur.

Les Phoenix Suns

Bilan saison 2019-2020 

34 victoires et 39 défaites, 3e de la division et 10 e de la conférence Ouest

Dix ans. Dix ans qu’on attends le retour du soleil à Phoenix. La saison dernière saison semblait être la bonne, les playoffs ont été manqué d’un cheveu. Avec de jeunes éléments hyper talentueux tel que Devin Booker et Deandre Ayton récupérés haut dans la draft, les Suns frappaient fort et construisaient l’avenir. Un style de jeux offensif fut mis en place et la franchise attiraient de nouveau les regards. Mais il manquait encore quelques détails pour concrétiser ces espoirs.

Les forces

L’attaque

Dans le top dix des meilleures équipes en terme de points marqués (133,6) et de réussite aux tirs (46,8 %) la saison dernière, Phoenix mise gros dans ce secteur de jeu. Booker et Ayton, les meneur et pivot titulaires, deux gros scoreurs, participent grandement à cet effort. La perte de Kelly Oubre (plus de 18 points par match) aurait pu faire défaut mais l’arrivée du vétéran All-Star Chris Paul devrait combler ce vide. Il va d’ailleurs constituer avec Booker une ligne arrière à surveiller.

Le principe de jeux favorise la rapidité et le collectif (1ère équipe de la ligue en terme de passes décisives). Mais la plus grosse force des Suns est très certainement l’adresse à trois points : 8 joueurs sont capables de tourner à plus de 35 % derrière l’arc ! Les défenses adverses sont prévenues.

Le banc

Peu d’équipe peuvent se targuer de posséder une profondeur de banc comme celui de Phoenix. C’est un élément important à prendre en compte pour la durée d’une saison en NBA. Il sera constitué de jeunes talentueux comme Cameron Johnson (impressionnant en fin de saison dernière), Cameron Payne ou Abdel Nader mais aussi d’éléments plus expérimentés comme E’Twaun Moore et Langston Galloway. Ces seconds et mêmes troisième couteaux seront capables d’avoir un impact immédiat sur un match, notamment en défense (faiblesse de l’équipe jusqu’ici) et sur l’adresse extérieur.

Les faiblesses

La raquette

Comme pour les Warriors, le secteur intérieur présente des incertitudes qui risquent de faire défauts dans les moments importants d’un match ou de la saison. Bien sûr il y a Deandre Ayton, et le jeune pivot impressionne après deux saisons. Cumulant 18,2 pts, 11,5 rbs, 1,9 ass, et 1,5 blk, c’est une vraie tour de contrôle. C’est un joueur dominant aux rebonds. Il est l’un des hommes forts de ce cinq majeur performant.

Cependant, derrière lui, qui assurera l’intérim ? Deux nouveaux arrivant Jalen Smith, rookie drafté haut (10e place de la draft) et Damian Jones, en provenance d’Atlanta. Deux joueurs qui ne sont pas spécialistes en matière de rebonds.

21ème dans ce secteur la saison dernière, le banc devra élever son niveau de jeu pour compenser.

L’alchimie de l’équipe

C’est d’avantage un point qui est soumis à interrogation qu’une réelle faiblesse il est vrai. Mais, enrichie de 10 nouveaux joueurs et appauvrie de 8, l’effectif a subi une modification conséquente. Le collectif pourrait en pâtir donc. Il va falloir que chacun trouve sa place et pousse dans le même sens pour que les objectifs soient atteints. Monty Williams, arrivé en 2019, devra être vigilant dans ce domaine et veiller à garder cette précieuse homogénéité.

La saison de la libération ?

Il est largement permis de rêver de playoffs dès maintenant pour Phoenix. La raison ? Un apport de joueurs expérimentés de premiers choix (Chris Paul et Jae Crowder entre autre). Munie d’une force de frappe offensive performante et d’une défense plus dense que la saison passée, la franchise peut même venir titiller les meilleures équipes de l’Ouest. A suivre.

Les Los Angeles Lakers

Bilan saison 2019-2020 

52 victoires-19 défaites, 1er de la division, 1er dans la conférence Ouest et champion NBA

Au sortir d’une saison 2018-2019 chaotique (énormes rumeurs de trades, blessure de Lebron James), la franchise a sur rebondir d’une manière impressionnante. Tout d’abord en engageant un bon coach qu’est Franck Vogel et son assistant Jason Kidd. Deuxièmement, en réalisant des transferts de poids comme Anthony Davis, Avery Bradley, Danny Green et Dwight Howard. Des changements immédiatement payants puisque la franchise a réussi l’exploit de remporter le titre seulement deux ans après l’arrivée de Lebron James.

Les points forts

Le duo All Star James-Davis

Peut-être le plus gros duo de la ligue, carrément. Tous deux récemment titulaires d’une prolongation de contrat, ils sont de nouveaux prêt et en confiance pour être candidat à leur propre succession du titre NBA. Ces deux joueurs ont tellement d’influence sur leur équipe et apporte tellement dans tous les secteurs de jeux que c’est une vraie bénédiction pour les Lakers. Auteurs de statistiques gargantuesques, James (25,3 pts, 7,8 reb, 10,2 passes et 1,2 int) et Davis (26,1 pts, 9,3 reb, 3,2 passes et 2,3 contres) sont aussi complémentaires sur le terrain. Deux stars qui peuvent changer un match.

L’expérience et le sérieux

Seulement 2 joueurs de moins de 25 ans dans cette équipe, et ils sont loin d’être des éléments majeurs. Beaucoup sont à leur stade de maturité et aguerris au haut niveau (Schroder, Harrel, Morris, Matthews). Cette particularité est synonyme de stabilité et de sérénité pour un effectif. Finis l’époque des chiens fous de l’ère pré Lebon James.

A lui seul, King James cumule de multiples participations aux playoffs et trois bagues de champion avec trois équipes différentes. Marc Gasol, arrivé à l’intersaison, est un modèle de sérieux et d’engagement. Il possède aussi une science du jeu collectif.

Les points faibles

L’adresse extérieur

Cette force permet à une équipe de libérer le secteur intérieur et de faire mal à un adversaire plus rapidement.

Chez les Lakers, même si plusieurs joueurs sont capables de scorer à longue distance (Caldwell- Pope et Matthews notamment), l’équipe présente quand même des lacunes à ce niveau pour un prétendant au titre. 21e la saison passée en terme de réussite à 3 points, l’effectif se voit privé maintenant de Danny Green (40 % en carrière), Avery Bradley (36 % en carrière) et de Dion Waiters, trois artilleurs, partis à l’intersaison. Il sera donc peut-être difficile d’améliorer ce point pendant l’exercice à venir.

Le changement de stratégie de jeu

Pourquoi bouleverser un effectif et modifier sa stratégie quand on vient de remporter un titre NBA ? C’est une question qu’on peut se poser car c’est que vient de faire la franchise.

Forts de deux pivots de grande taille en 2019-2020 (J.McGee à 2m13, D.Howard à 2m11), les Lakers étaient dans le top dix des meilleures équipes aux rebonds et la meilleur en terme de contres. Cela permettait une assise défensive solide.

A l’intersaison, les dirigeants ont changé leur plan : exit la grande doublette, bonjour Montrezl Harrel. Cet intérieur très complet (18,6 pts, 7,1 reb, 1,7 passes), en provenance des voisins ennemis les Clippers, est un profil plus explosif, plus rapide, mais aussi plus petit. On cherche donc à gagner en vitesse pour se projeter vers l’avant.

Une stratégie qui n’est pas incohérente, mais risquée quand même, vu qu’on bouleverse une équipe qui était bien en place et qui présentait de gros atouts en l’état.

Une deuxième bague en vue ?

Toujours aussi ambitieuse, la plus emblématique des franchises de l’Ouest rêve de faire le doublé en deux ans. L’équipe possède le talent, l’expérience et le coach pour atteindre cet objectif. Lebron James, qui est devenu l’un des meilleurs et un des plus influents joueurs de tous l’histoire de la NBA, en est le fer de lance et sait comment transcender tout un effectif.

Mais attention au mini virage pris cet automne au niveau du jeu. Souhaitons pour eux qu’ils les mènent à bon port.

Les Los Angeles Clippers

Bilan saison 2019-2020 

49 victoires et 23 défaites, 2 e de la division et 2e de la conférence Ouest

On imagine Steve Ballmer en ce moment…L’expressif propriétaire de la franchise doit bouillir après l’obtention du graal par ses meilleurs ennemis.

Après avoir frappé un grand coup avec la signature des deux stars Kawhi Leonard et Paul George, les Clippers pensaient avoir fait le plus dur pour voir les finals NBA. Ce fut sans compter sur des Nuggets combatifs qui gagnaient trois match de suite et enterraient du même coup tout espoir.

Les forces

Un excellent différentiel attaque-défense

Statistiquement parlant, cette équipe impressionne et ne semble pas avoir de points faibles. Le peu de mouvement de joueurs (pour l’instant) cet automne permettra vraisemblablement une continuité sur ce point.

Dans le secteur offensif, cet effectif se positionnait dans le top cinq NBA concernant les points marqués et affichait une réussite aux tirs longue distance de 37 % la saison dernière (6e NBA). L’arrivée de joueurs comme l’expérimenté Serge Ibaka (Toronto Raptors) et Luke Lennard (Detroit Pistons), capables de scorer à deux et trois points, donne à cette attaque encore plus de poids.

En défense, on remarque que les tirs adverses sont très contestés (top3 NBA) et une grosse présence aux rebonds défensifs (37 par matchs). Cela s’explique entre autre par les profils des joueurs du cinq majeur. En plus des deux stars, Patrick Beverley et Marcus Morris rentrent dans ce cadre : des joueurs capables de jouer dur, de mettre de l’engagement physique.

L’addition Leonard + George

Comme les Lakers où les Nets, l’autre franchise de Los Angeles possède un duo incontestable de « game changers », des éléments capables de prendre un match à leur compte. Une grosse activité dans tous les secteurs du jeu, qui se traduit dans les statistiques : Kawhi affiche 27,1 pts, 7,1 rebonds, 4,9 passes et 1,8 interceptions, Paul 21,5 pts, 5,7 rebonds, 3,9 rebonds, 1,4 interceptions. Les deux joueurs extérieurs ont placé les Clippers comme prétendant au titre dès leurs arrivées.

Des remplaçants de luxe

Par qui commencer sinon par Lou Williams ? Elu trois fois meilleur 6e homme de l’année, cet arrière est un vrai dynamiteur offensif, capable de marquer plus de 35 points à plusieurs reprises sur une saison. Un précieux vétéran qui peut aussi distribuer le jeu par moment.

Pour faire tourner à la mène, on trouve Reggie Jackson, ancien meneur titulaire aux Pistons de Detroit. Energique, il sait pénétrer, prendre des rebonds mais aussi shooté derrière l’arc si besoin. Ce statut lui permet d’être une vraie alternative à Patrick Beverley.

Pour les nouveaux arrivés, cet effectif compte maintenant des joueurs comme l’expérimenté Nicolas Batum, très précieux dans le collectif et en défense. Mais aussi Luke Lennard, un arrière scoreur qui a bien progressé et qui constitue une grosse menace à 3 points (plus de 43 % sur deux saisons).

Les faiblesses

Le poste de meneur

Non pas que Beverley et Jackson soient de mauvais joueurs. Ce qui posent d’avantage problème est leur profil. Ils ne sont pas de vrais organisateurs. Sur attaque placée, le jeu peut être sclérosé ou inefficace, surtout si l’adresse extérieur est en berne.

On constatait ce défaut la saison dernière pendant laquelle on assistait à des séquences offensives infructueuses, parfois sur de longues minutes. En post-season, cette difficulté peut être fatale.

Cependant, la saison n’a pas encore commencé et des ajustements d’effectif peuvent être encore effectués.

La gestion de Tyronn Lue

Auréolé du titre NBA 2016 avec les Cavaliers de Cleveland, Mister Lue prends les rennes de cette équipe. Courtisé par plusieurs franchises, les dirigeants ont choisi de miser sur lui car il connait l’effectif pour avoir été assistant de Doc Rivers la saison passée. Une stratégie de continuité qui peut se comprendre pour espérer le sacre NBA. Sa réputation et son profil de coach proche de ses joueurs a dû conforter le vestiaire.

Cependant, cette décision ne réjouit pas tout le monde, les fans en premier. Son passage à Cleveland occasionna de vives critiques dans ses capacités et choix tactiques, même l’année du titre. Il se dit que Lebron James orchestrait les choses sur le terrain dans les moments importants. Une statistique très significative : le bilan de Lue avec Cleveland était de 1 victoire pour 18 défaites sans King James sur le terrain. Inquiétant.

Tyronn Lue va devoir prouver qu’il est à la hauteur des ambitions de la franchise. Pour l’aider, il a la chance d’avoir à ses côtés des assistants coach de valeur comme Kenny Atkinson, Larry Drew et Chauncey Billups.

On va jusqu’au bout cette fois ?

Les Clippers sont encore une fois candidats au titre cette année. Après l’échec de la saison dernière, ils veulent atteindre les finales et rêve du sacre. Une hypothèse tout à fait plausible vu la qualité haut de gamme de l’effectif. Même la perte de Montrezl Harrel, remplacé par le très bon Serge Ibaka, ne semble pas problématique.

Il faudra lui trouver par contre une cohérence dans le jeu. Mais aussi des performances dignes de son rang concernant Paul George, critiqué pour son niveau durant les playoffs.

Steve Ballmer est déjà prêt à exploser en coulisse.

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