Flashback : Portrait de Rick Barry

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Rick Barry
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Dans notre série Flashback, nous revenons sur les grandes dates de l’histoire du sport américain et aujourd’hui nous retrouvons la NBA avec la naissance de l’une des légendes des Warriors, Rick Barry

Le 28 mars 1944, Rick Barry voit le jour dans le New-Jersey.

Rick Barry : l’un des 75 plus grands de l’histoire

Nous sommes le 28 Mars 1944 et c’est dans le New Jersey, dans la ville d’Elizabeth, que débute la vie d’un jeune garçon qui, bien plus tard, deviendra un joueur mythique de la NBA, un des 75 meilleurs joueurs de l’histoire et un personnage de l’histoire de la NBA avec un palmarès extrêmement bien garni. 

Je vous parle ici d’un certain Richard Francis Dennis Barry III, plus communément appelé Rick Barry.

Démarrant le basket dans l’équipe de son état du New Jersey, à la fin des années 60, Rick Barry rentre dès 1962 dans le circuit universitaire (la fameuse NCAA) via la fac de Hurricanes à Miami. Là bas, il va y rester 3 ans mais ces progrès vont se faire remarquer année après année : après une première année à une moyenne honorable de 19 pts par match, il franchit le cap des 30 unités dès sa deuxième saison, avant de terminer avec le titre de meilleur scoreur en 1965, bien aidé par ces 37,4 pts de moyenne par match.

C’est donc très logiquement qu’il est observé par les franchises professionnelles puis drafté en 1965, en second choix, par la franchise des Warriors, mais de San Francisco à l’époque.

Dès sa première saison, Rick Barry tourne à plus de 25 pts par match et 10 rebonds, ce qui lui offre une première titularisation au All Star Game mais surtout le titre de Rookie de l’année en 1966. Pour sa seconde saison, l’ailier du New Jersey fait encore plus fort, emmenant les Warriors en finales NBA, mais malgré une ligne statistique incroyable (40 pts de moyenne et une perf à 55 pts lors du game 3), la franchise de Californie doit s’incliner 4-2 face aux Sixers d’un certain Wilt Chamberlain.

Suite à ces finales NBA perdues, et dans un contexte où débarque l’ABA (en 1967), Rick Barry est un des joueurs les plus convoités pour rejoindre cette nouvelle ligue de basket “made in USA”.  C’est ainsi que les Oaks d’Oakland lui proposent un contrat XXL (pour l’époque) : 500 000 dollars sur trois ans et 15% du capital de la franchise en sa possession.

Mais le joueur est encore sous le contrôle des Warriors, via la “reserve clause”, règle qui empêche un joueur de signer dans une autre franchise durant l’année qui suit la fin de son contrat.

Cette affaire finira devant les tribunaux et  les Warriors finiront par obtenir gain de cause, le joueur ne pouvant pas jouer immédiatement en ABA.

Pendant un an donc, il devient commentateur de sa future équipe des Oaks, et surtout, ne se gêne pas pour critiquer publiquement les clauses contractuelles de l’époque qui n’offrent pas assez de liberté aux joueurs face aux franchises.

C’est lors de la saison 68 – 69  qu’il retrouve les parquets et qu’il emmène sa nouvelle équipe en finale ABA, gagnée 4-1 face aux Pacers d’Indiana.

S’enchaînent ensuite des passages éclairs dans d’autres franchises ABA, avant de ressentir le manque d’adversité et de faire ses valises pour un retour en NBA dès 1972, avec les Warriors, mais ceux que nous connaissons désormais, ceux de Golden State.

Il y reste 6 saisons et offre en 1975 aux Warriors le premier titre de leur histoire, sweepant l’équipe des Washington Bullets (bien avant l’épopée de Stephen Curry, Klay Thompson & Draymond Green de l’ère moderne).

C’est également lors de cette saison 1974-75 qu’il s’adjuge le premier de ces 6 titres de meilleurs shooteur de lancers francs, avec sa mythique méthode du “lancer à la cuillère”, peu commune mais incroyablement efficace.

Rick Barry termine sa carrière NBA avec les Houston Rockets, entre 1978 et 1980, où il tourne à 12 pts et 5 rebonds de moyenne.

Il en profite pour établir un nouveau record d’adresse, aux lancers francs bien entendu, avec un pourcentage de réussite de 94,7 % (en 78-79).

Dans son armoire à trophée, ce ne sont pas moins de 8 sélections All Star (NBA), un titre de rookie de l’année, un titre de meilleur marqueur de la saison, 5 sélections dans le 1er cinq NBA, un titre NBA et le MVP des finales (en 1975).

Rick Barry sera enfin intronisé au Hall Of Fame en 1987, rien de plus normal au vu de cette carrière tout simplement unique.

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