Preview NBA 21-22 : Les Los Angeles Lakers le titre sinon rien?

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Pour patienter jusqu’à la reprise de la saison NBA le 19 octobre, « The Free Agent » vous propose chaque jour d’analyser la saison dernière, les changements, le cinq majeur et d’effectuer une prédiction pour la saison prochaine de chaque équipe. Aujourd’hui, les Los Angeles Lakers.

Le Bilan de la saison dernière : la déception du champion en titre

Les Lakers étaient les favoris à leur propre succession suite à leur recrutement et leur victoire dans la bulle d’Orlando. Le calendrier, le manque de récupération entre les deux saisons et donc les blessures, ont favorisé l’échec des Lakers. En effet, l’équipe est composée de joueurs vétérans loin de leur rendement à l’instar d’un André Drummond dont l’intégration s’est traduite par un échec. Il s’est montré incapable de se jouer aux côtés d’Antony Davis. De plus, il n’a pas su assumer le rôle de leader d’attaque et de défense en raison des absences régulières de LeBron James et Anthony Davis.Tout n’est pas noir, sur le plan statistique, la septième place de la conférence ouest est justifiée.

En effet au rang des satisfactions, on remarque que l’équipe est la deuxième défense avec seulement 106,8 points encaissés en moyenne par matchs. Le nombre de contres en moyenne par match de 5,4 et la place de cinquième de la ligue dans ce domaine illustrent l’efficacité de la défense et le fait que ce n’est plus le basket show time des années 80 avec Magic Johnson ou 2000 avec Kobe Bryant. Frank Vogel, le coach, opte pour un jeu plus réaliste et fait pour les play-off. Néanmoins, des manques sont apparus.

Il est vrai que l’on constate que l’équipe n’est que la 22ème attaque avec seulement 109,5 points inscrits en moyenne par matchs et l’équipe qui perd le plus de ballon après le Thunder d’Oklahoma City avec 14,6 ballons. De même l’adresse extérieure est indigne d’un champion en titre et elle est un handicap pour envisager une meilleure place au classement avec 35,4% à trois points.

Au final, si la défense fait gagner les titres, le manque d’adresse à trois points et la faiblesse général de l’attaque est rédhibitoire pour pouvoir espérer mieux.

Une des raisons pour expliquer ces problème est que LeBron James et Anthony Davis ont joué ensemble moins de la moitié des matchs de la saison dernière. 

De ce fait, ils ont dû disputer les Plays-In après avoir terminé septième de la saison régulière. Ils dominent les Golden State Warriors avant de s’incliner au premier tour des playoffs face aux futurs finalistes les Phoenix Suns. Cette saison est un échec personnel pour LeBron James et collectif pour les jeunes joueurs amenés à prendre des responsabilités qui en ont été incapables. Des ajustements, et même une petite révolution ont été effectués à l’intersaison.

Une intersaison mouvementée.

L’arrivée de Russell Westbrook est certainement le transfert de l’été. En effet, dans le cadre d’un échange à cinq équipes, le recordman du nombre de triples doubles, plus de dix dans trois catégories statistiques, pose ses valises à Los Angeles. Il devient le plus gros salaire de l’équipe. Son arrivée se fait en échange de joueurs qui ont failli la saison dernière, Kyle KuzmaKentavious Caldwell-Pope et Montrezl Harrell. Il faut ajouter le départ de Dennis Schröder. Du côté des arrivées, c’est le retour des vétérans Rajon Rondo, Trevor Ariza, Dwight Howard et DeAndre Jordan. Il faut ajouter Carmelo Anthony à la recherche de sa première bague. Enfin, l’ancienne star de Kentucky, Malik Monk cherchera à relancer sa carrière. Le seul rescapé des jeunes prometteurs est Talen Horton-Tucker qui a re-signé pour trois ans.

Finalement, l’équipe est composée de vétérans aguerris. Ils comptent sept All Star, un record depuis les Celtics de 1988. La moyenne d’âge est élevée et les contrats de courte durée. L’équipe se doit d’être immédiatement opérationnelle et compétitive. 

Un cinq majeur de rêve.

Russell Westbrook est le meneur titulaire. Il n’est plus à présenter. Le changement avec la saison passée est radical. Le joueur apporte en moyenne 22 points, 11 passes et 11 rebonds de moyenne à comparer avec les 15 points, 5 passes et 3 rebonds de Denis Schröder l’an passé. Il sera secondé par Kendrick Nunn ou Rajon Rondo qui vient en tant que remplaçant.

Talen Horton-Tucker devra confirmer sa bonne saison et justifier son contrat au risque de se retrouver sur le banc. Il est vrai que les départs de Kyle Kuzma et Kentavious Caldwell-Pope lui laissent espérer une place de titulaire. Son remplaçant et concurrent est Malik Monk. En cas de contres performances répétées et en plays-off ils pourront être remplacés par Rajon Rondo ce qui entraînera le décalage de Westbrook sur ce poste d’arrière.

LeBron James est la star de l’équipe. Son statut et ses relations ont contribué à l’arrivée de Carmelo Anthony, futur sixième homme de luxe de l’équipe. Il est le point d’attraction pour les autres vétérans. LeBron devra être ménagé au risque de rechuter de ses blessures de l’année dernière. Son remplaçant devrait être Kent Bazemore ou Trevor Ariza.

Anthony Davis est l’intérieur de l’équipe. Avec LeBron et Westbrook, ils forment le trio de super stars. Carmelo Anthony sera son remplaçant et il fera du titre de meilleur sixième homme son objectif individuel.

Enfin, le poste de pivot sera une alternance entre trois joueurs expérimentés. En effet, Dwight Howard, DeAndre Jordan et Marc Gasol sont interchangeables. 

Le titre sinon rien.

L’équipe est construite pour le titre. Au vu de la concurrence et malgré l’addition de noms, on peut douter de l’alchimie entre les joueurs. Autant LeBron s’est effacé à Miami face à Dwayne Wade, autant, il n’est pas sûr que Westbrook face de même aux Lakers. Nous avons des doutes sur la capacité physique à enchaîner les matchs des vétérans. Le banc, à l’exception de Carmelo Anthony, est très réduit.

Nous avons également des doutes sur le secteur intérieur. Marc Gasol et Dwight Howard sont sur la fin de leur carrière ainsi que Carmelo Anthony. La concurrence dans ce secteur de jeu dans la conférence ouest est redoutable avec entre autres Nikola JokicDeandre Ayton et Rudy Gobert. Il est vrai que même si le jeu s’éloigne de plus en plus du cercle ces dernières années, l’arrivée de nouveau pivot super stars est un indicateur que seul une équipe équilibré peut gagner.

LeBron James doit prouver qu’il n’est pas en bout de course comme le soulignent ses détracteurs. L’intersaison complète dont il a bénéficié cette année ainsi que l’arrivée d’amis sur et en dehors du terrain peuvent refaire de lui un candidat au titre de MVP. Il est une des stars de la ligue. Néanmoins, ses activités extra-sportives font planer des doutes sur sa totale implication dans la saison régulière.

En conclusion et malgré l’effectif, nous ne pensons pas que l’équipe puisse faire mieux qu’une demi-finale de conférence.

 

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