25 façons d’aimer la MLB

par 17 minutes de lecture
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Bien plus qu’un sport, le baseball et la MLB sont une véritable institution aux Etats-Unis qui regorgent de traditions parfois propres aux franchises ou alors que l’on peut retrouver dans tous les stades. Plongeons nous dans cette univers si spécial et qui nous semble si étranger. Nous allons énumérer quelques unes de ces traditions aussi originales les unes que les autres et qui devraient finir de vous convaincre de suivre ce sport majeur outre-Atlantique.

Le « First Pitch »

Il s’agit d’une des traditions les plus anciennes puisqu’elle date d’il y a maintenant un siècle. En effet, cette cérémonie a été mise en place en 1910, c’est le 27ème président des Etats-Unis William Howard Taft qui a eu l’honneur d’inaugurer cette tradition lors du premier match de la saison des Washington Senators (actuellement Washington Nationals. La tradition s’est par la suite développée dans les autres franchises.

Il s’agit souvent de célébrités natives ou résidentes dans la ville qui ont l’honneur de ce premier lancer. Mais pour les Nationals, le premier lancer de la saison se fait toujours par le président des Etats-Unis en poste alors à ce moment. Bien entendu cette tradition à Washington du premier lancer présidentiel a été mis entre parenthèses durant le mandat de Donald Trump. On pourrait donc voit de nouveau un président se présenter sur le monticule pour le premier match de la saison des Nationals, après l’éléction de Joe Biden à la tête des Etats-Unis.

 

L’Hymne national

Bien entendu comme le veut la coutume dans toutes les ligues de sport majeures aux Etats-Unis, l’hymne national est joué avant le début de chaque rencontre en présence des joueurs sur le terrain. Cette tradition perdure depuis la période de la seconde guerre mondiale. L’Hymne national était déjà joué à la fin du 19ème siècle. Il s’agissait alors pour les fans de montrer leur soutien aux soldats partis sur le front de la deuxième guerre mondiale. C’est devenu un événement à part entière avant chaque début de rencontre.

 

La « Baseball food »

Si vous regardez un match de MLB, vous verrez forcément un supporter avec un sceau de Pop-corn, de poulet ou encore un soda. Il faut dire qu’un match de baseball peut durer longtemps et les gens ont clairement le temps de faire le tour du stade pour se fournir de la nourriture. En effet, les stades sont bien fournis en matière de stand pour acheter des Hot-Dogs, des hamburgers ou de quoi se rafraîchir.

Les doses sont servies en grande quantités, et les récipients sont souvent fabriqués de façon à ce que les fans puissent rentrer chez eux avec un souvenir. On peut assister souvent des scènes assez cocasses lorsque les fans veulent rattraper une balle frappé, mais qu’ils ont leurs sceaux de poulet ou leurs bières dans les mains. Tout ceci fait partie intégrante du folklore du baseball.

La chanson « Take me out to the Ball game »

Cette chanson a été écrite en 1908 par l’humoriste Jack Norworth alors que celui-ci n’a jamais assisté à un match de baseball de sa vie. Il a eu l’inspiration en passant devant un panneau où il était écrit « Baseball today – Polo Ground ». La musique sera composée par Albert Von Tilzer, l’humoriste la jouera à Brooklyn et la chanson connaîtra un véritable succès. Le morceau sera enregistré la même année pour la première fois par Edward Meeker and the Haydn Quartet.

Les fans connaissent rarement les paroles de toute la chanson, en revanche le refrain est repris en cœur par les fans dans les tribunes. L’homme le plus représentatif de cette tradition avec cette chanson n’est autre que le célèbre présentateur des Cubs  Harry Caray. Tout a commencé lorsque ce dernier était le présentateur des White Sox de Chicago, lorsque le morceau fût lancé dans le stade, son acolyte du moment Bill Veeck a alors allumé son micro et tout le stade a pu profiter de ce moment mémorable. Lorsqu’il rejoindra les Cubs plus tard, il continuera de chanter au micro cette chanson et cela deviendra une tradition au Wrigley Field de Chicago.

La septième manche « The 7th inning »

Lorsque le début de la septième manche touche à sa fin, les supporters peuvent commencer à ressentir un peu de fatigue. C’est à ce moment là alors qu’ils sortent se ravitailler et marcher dans les couloirs du stade afin de s’étirer un peu. Ici aussi il s’agit d’une tradition, puisque cela vient encore du président William Howard Taft qui au cours d’un match s’était levé pour s’étirer les jambes et tout les supporters l’avaient alors imité. C’est donc par la suite devenu une coutume.

C’est aussi à ce moment précis que la chanson précédemment citée de « Take me out to the Ball Game » est entonnée dans la plupart des stades. En effet, certains préfèrent jouer « God Bless America ».  Une fois la pause terminée tout le monde retourne alors à son siège pour savourer de façon apaisée la fin du match.

« Sweet Caroline » au Fenway Park de Boston

Cette tradition date de l’année 2002, lorsque les fans des Red Sox se sont mis à entonner la célèbre chanson de Neil Diamond. Elle est depuis diffusée à chaque huitième manche au cours de matchs des Red Sox au Fenway Park.

Après l’hymne National et le « Take Me Out of the Ball Game », il s’agit ici d’une autre tradition musicale, cette fois-ci propre au stade des Red Sox.

 

« New York, New York » au Yankee Stadium

Après le traditionnel « Sweet Caroline » de Boston, partons chez le rival New-Yorkais. En effet, les Yankees aussi ont le droit à leur chanson dans leur stade. Il s’agit d’un classique du répertoire de Frank Sinatra « New York, New York theme« , reprise aussi par Liza Minelli.

Au début la version de Sinatra était jouée lorsque les Yankees avaient gagné, et la reprise de Liza Minelli était diffusée lorsque la franchise du Bronx avait perdu. Depuis la tradition a quelque peu évoluée, en effet, la version de Sinatra est jouée peu importe le résultat.

 

A Dollar Hot Dogs

Après cette trêve musicale, revenons à une tradition alimentaire importante dans les travées des stades, notamment celui des Rangers du Texas. Il s’agit de quelques soirées spéciales où les fameux Hot Dogs sont à un dollar seulement. Jusque là rien de vraiment surprenant, sauf qu’au cours de cette soirée tous les Hot Dogs peuvent être accompagnés des garnitures au choix. C’est alors que l’on peut voir des fans réaliser des Hot Dogs XXL, où alors plusieurs amis en achètent plusieurs et font des concours de celui qui les mangera le plus vite.

Cette tradition ne fait pas partie des plus répandues, mais elle montre à quel point la nourriture occupe une place importante dans les stades de Baseball.

Ne pas oublier d’amener son gant

De plus en plus de joueurs cherchent à frapper des home-runs, une aubaine pour les spectateurs qui avec un peu de chance peuvent rattraper la balle frappée et la ramener chez soi en souvenir. Pour ce faire, les fans viennent souvent au stade munis de leur propre gant.

Peu importe où vous vous placez dans le stade, vous aurez peut être l’opportunité de rattraper une balle. Un souvenir qui n’a pas de prix et parfois même devenir un souvenir historique. Par exemple en 1998 lorsque Jimmy Sosa et Mark McGiwre se sont livrés un duel historique durant toute la saison pour battre le record de Home-runs frappés. McGiwre réalisera ce record avec 70 circuits durant la saison. Cette balle frappée hors du champ a été rattrapée par un fans qui a revendu par la suite cette balle pour la somme de 3 millions de dollars. Autant dire que d’avoir son gant dans le stade peut devenir rentable par la suite.

Certains improvisent parfois avec leur verre de bière, leur casquette ou pour les plus courageux à mains nues.

 

Gagner une figurine

La figurine en question est plus communément appelée « Bobblehead » aux Etats-Unis, il s’agit d’une figurine d’un joueur avec un petit corps et une tête plus grosse représentant un joueur. Les cent premières personnes qui rentrent dans le stade gagnent ainsi leur Bobblehead. Ce sont des figurines très populaires encore de nos jours et qui ont connu un succès fulgurant à partir des années 1960.

C’est un souvenir très prisé chez les fans de baseball, même si plusieurs cadeaux sont offerts durant chaque rencontre, la « Bobblehead » a une valeur bien plus estimable.

 

Lancer le Home-run adverse

Quelle sensation que d’attraper la balle d’un Home-run frappé par votre équipe, et encore plus si il s’agit d’un joueur que vous adulez. Cela représente un souvenir d’une valeur sentimentale unique. En revanche il y a une tradition, principalement chez les fans des Cubs mais qui se répand à l’échelle nationale, c’est que lorsque l’équipe adverse frappe une longue balle, le fan qui la rattrape doit renvoyer la balle sur le terrain. Ce n’est pas forcément fait à chaque fois mais si il s’agit d’une équipe rivale alors il y a fort à parier que vous verrez un fan relancer la balle sur le terrain. Même si le fan en question ne réussira plus jamais à en attraper d’autres, il s’agit d’une tradition.

 

« Tu as foiré »

Comme nous l’avons vu précédemment, rattraper une balle même faute avec son gant est une sensation incroyable. En revanche, il ne faut pas louper la réception, en effet si le fan en question cherche à rattraper la balle avec son gant, une casquette ou peu importe, et qu’il se loupe, alors tout le stade qui verra les images sur grand écran se mettra à huer le fan. Il ne s’agit pas d’une manifestation d’hostilité, mais c’est juste pour dire au supporter « Tu as foiré ».

Prendre des notes

Même si cette tradition se perd quelque peu, beaucoup de fans habitués de la MLB avant l’ère internet ont pris l’habitude de faire suivre avec eux un cahier afin de noter chaque fait de match. Il peut s’agir du nombres de lancers d’un joueur, les différents types de lancers, les pourcentages à la batte, le nombre de coups surs etc…

Certains ont des collections de cahier de chaque match durant chaque saison de leur équipe favorite. Il permettait aux fans de suivre l’évolution de leur équipe dans les chiffres comme nous pouvons le faire avec les statistiques disponibles maintenant sur la toile.

Silence radio

Lorsqu’un lanceur est sur le point de réaliser un match parfait ( « No hitter game » ou « Perfect game »), personne dans le stade n’en parle de peur de porter malheur au lanceur. Les commentateurs en parlent dans leur cabine pour téléspectateurs, mais aucun fan n’aborde le sujet dans les tribunes du stade.

On peut parler de superstition, il n’en reste pas moins une tradition dans les travées des stades

 

Une tarte au visage

Cette tradition se fait de plus en plus rare, lorsqu’un joueur frappe un Walk-off c’est à dire un coup sur qui offrira le point de la victoire, alors plusieurs de ses coéquipiers le piègent en lui lançant une tarte au visage durant son interview.

Anecdote : En Juillet 2010 Chris Coghlan, alors joueur des Marlins de Miami se blesse au ménisque. La cause de cette blessure ? Il s’est tordu le genou en voulant jeter une tarte à la figure d’un de ses coéquipiers en interview d’après match.

Cette tradition inoffensive, peut s’avérer dangereuse.

 

La célébration du Walk-Off

Le Walk-off en MLB est l’équivalent du tir clutch en NBA ou de l’Ave Maria en NFL, il s’agit d’un coup sur frappé par un joueur et qui va offrir le point décisif à son équipe pour remporter le match. Lorsque ceci se produit, nous assistons alors à des scènes de liesses entre le frappeur et le reste de l’équipe. Alors lorsqu’il s’agit d’un Home-run en guise de Walk-Off, tous les joueurs se rejoignent sur le marbre pour attendre le frappeur pour offrir un moment de liesse et se jeter sur le joueur qui vient de frapper. Le frapper décisif lance alors son casque en l’air et le reste de l’équipe l’attend pour une sorte de bizutage amical où les bacs de glaces présents dans le Dug-out est alors vider sur le frappeur.

 

Le logo de la casquette à l’envers

Il s’agit plutôt d’une superstition de la part des joueurs, mais lorsqu’une équipe est menée et qu’elle a besoin d’un Walk-Off pour gagner, alors les joueurs enlèvent leurs casquettes et la mettent de façon à avoir le logo à l’envers. Cela peut paraître idiot ou étrange, mais les joueurs perpétuent cette tradition dans l’espoir de porter chance à leur équipe.

Kangaroo court

Rien à voir avec le Kangourou, il s’agit ici d’un petit bureau mis en place dans chaque équipe afin d’infliger des amendes aux joueurs peu importe les motifs que ce soit pour  absence ou retard par exemple. Il n’y a rien de bien méchant, la plus part du temps l’argent des amendes sont versées pour des associations, le tout décidé par le bureau.

Les éjections de managers

Une autre coutume farfelue, qui n’aurait pas sa place dans le sport chez nous, en effet, lorsqu’un arbitre fait un appel sur un lancer ou un retrait et que ça ne plait pas à l’entraîneur, ce dernier sort alors du Dug-Out pour un face à face tendu avec l’arbitre. Cette scène on la retrouve souvent chaque saison. Il n’y a que rarement de mot déplacé, le plus souvent l’échange se fait de façon ironique et l’entraîneur jette alors sa casquette ou alors frappe dans le monticule. Cela offre des scènes absolument cocasses et divertissantes. A la fin de l’altercation le manager est alors éjecté par l’arbitre.

 

On sort les « K »

Parfois il y a des lanceurs qui sont fiables et qui enchaînent les strike-out. Dans ce cas les fans le savent et ramènent donc des lettre K (le signe qui représente un strike-out), pour l’afficher à chaque fois que le lanceur élimine un frappeur avec un strike. Il s’agit pour les fans de rendre un hommage à leur lanceur et de tenir le compte pendant le match. Pour signaler chaque strike-out, les fans accrochent la lettre K sur le mur le plus proche.

 

Ballboys et Batboys

Chez nous, on les appelle les ramasseurs de balles par exemple. La MLB a mis en place un âge minimum requis pour pouvoir être Batboys/Batgirls ou Ballboys/Ballgirls, en effet il faut avoir au moins 14 ans pour prendre part à un match. Leur rôle consiste à ramasser les balles fautes frappées afin que cela n’interfère pas le jeu ou alors apporter des balles neuves aux arbitres. Le Batboys ou la Batgrils doit ramasser les battes lancer par les joueur après avoir frappé afin qu’elle ne gêne ni les champs intérieurs ni les coureurs ne fois la balle mise en jeu.

Cette tradition perdure et permet aux jeunes de pouvoir eux aussi prendre part aux matchs.

 

Les Malédictions

Pour les fans d’une équipe, quand celle-ci n’arrive plus à remporter de titre on parle alors de malédiction. La plus célèbre d’entres elles est la malédiction appelé « Bambino » , empêchant les Red Sox de gagner durant ne période de 86 ans entre 1918 et 2004. « Bambino » était le surnom de Babe Ruth. La légende qui a commencé sa carrière chez les Red Sox voit son contrat racheté par les New York Yankees le 2 Décembre 1919. Babe Ruth dominera la MLB avec New York pendant une décennie alors que de son côté les Red Sox ne gagnent plus. Il faudra attendre pour que les Red Sox gagnent de nouveaux un titre.

Il y a bien entendu d’autres malédictions comme la chèvre de Billy pour les Cubs de Chicago, la malédictions de Rocky Colavito face à Cleveland. Ces malédictions sont alors entraient dans les légendes de la MLB.

Le numéro 42

Il s’agit d’une tradition que l’on doit à Ken Giffrey Jr, en effet alors que ce dernier évolue chez les Reds de Cincinnati en 2007, il va alors avoir l’idée de porter le numéro 42 en hommage à Jackie Robinson. Bud Selig le commissionnaire de la MLB à cette époque va s’emparer de cette idée pour obliger tous les joueurs de chaque franchise à porter le célèbre numéro 42. Le Jackie Robinson’s Day va alors voir le jour et sera célébré chaque année le 15 avril ( la date du premier match dans la ligue majeure de Robinson).

Le numéro 42 ne peut être porté uniquement le 15 Avril, car les maillot a été retiré de toutes les franchises en hommage à la carrière et la vie de Jackie Robinson.

 

Les Mascottes

Comment ne pas parler des fameuses mascottes. Elles sont présentes dans chaque sport majeur aux Etats-Unis. Elles permettent de créer un lien entre la franchises et ses partisans. Elles font le bonheur des grands comme des petits, on peut les apercevoir dans les tribunes ou bien alors dans les couloirs des stades pour interagir avec les fans. Cela fait partie des traditions qui apportent un côté familial. Parfois elles peuvent chambrer, jouer avec le public le tout dans la bonne humeur.

La plus célèbre d’entres elles est celle des Phillies de Philadelphie, à l’instar de Benny chez les Bulls en NBA, elle offre des scènes extravagantes faisant parfois plus le spectacle que les joueurs sur le terrain.

 

La course des mascottes

Il s’agit d’une course entre des mascottes représentant des personnages différents selon les franchises. Par exemple à Washington la course des mascottes qui a lieu a milieu de la quatrième manche est une course entre quatre présidents Jefferson, Washington, Lincoln et Roosevelt. A Milwaukee il y a la « Sausage race » une course entre des mascottes en forme de saucisses, elle a lieu au milieu de la sixième manche. Pour les London series de 2019 la course avait lieu entre des personnages tel que la reine d’Angleterre ou encore Freddy Mercury. Ces courses sont très attendues par les fans qui vont jusqu’à parier sur le vainqueur.

 

Vous avez maintenant 25 raisons pour devenir des accros de la MLB. Toutes ces traditions nous montrent bien que le baseball est un sport à part. Si vous n’êtes toujours pas convaincus nous vous laissons avec cette compilation des plus beaux jeux de la saison dernière.

 

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