Virtuose du basketball, Stephen Curry n’a plus rien à prouver

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402 3-points, scoreur et intercepteur le plus prolifique de la ligue, pourcentages au tir en 50-40-90, Stephen Curry 2015-16, une domination inégalée. Le seul MVP unanime de l’Histoire de la NBA, menant son équipe à un bilan de 73 victoires pour 9 défaites, du jamais vu. Les Golden State Warriors étaient si dominants que sur 19 de ses 79 matchs Chef Curry s’est permis de ne pas jouer dans le quatrième quart-temps.
Aidé pas ses fidèles lieutenants Klay Thompson et Draymond Green aussi efficaces en attaque qu’en défense, Curry représentait le coeur et le système de cette équipe. Meneur de jeu, spot-up shooter, doté d’un jeu  »off-ball » (sans la balle) probablement unique dans l’Histoire, il incarnait l’arme offensive ultime, entourée par une équipe équilibrée et adaptée au meneur.

Sacrifices et échecs

Mais bien évidemment la suite nous la connaissons. Alors que rien ne semblait pouvoir arrêter cette saison parfaite des Golden State Warriors, les Cleveland Cavaliers de LeBron James mirent un terme à cette saison historique de Stephen Curry. Pourtant menés en finales 3 à 1, l’équipe de Kyrie Irving et The Chosen One sont remontés pour devenir la première équipe à gagner le titre depuis un tel déficit. Un coup dur pour l’héritage de Curry.

Rejoint par Kevin Durant à l’issu de la saison, c’est bien celui-ci qui sera élu MVP des finales lors des deux titres remportés par les Warriors en 2017 et 2018. Blessé au tendon d’Achille, Kevin Durant ne participera pas aux finales de 2019, laissant ainsi perdre Stephen Curry et les Warriors en 6 matchs face aux Toronto Raptors.

Photo : Ezra Shaw

Stephen Curry : Des choses à prouver ?

Orphelin de Kevin Durant, parti pour Brooklyn en 2019, et de Klay Thompson blessé, le  »Baby faced Assassin » se retrouve dans une position délicate quant à sa place dans la liste des plus grands de l’Histoire du basketball. Revenant d’une blessure à la main, n’ayant pas joué depuis plusieurs mois, la pression est forte pour le meneur de Golden State.

Mais c’est sans compter sur le sang froid de celui-ci, auteur de 29.6 points par match suivis de 5.4 rebonds et 5.9 passes décisives, le Chef réalise à 32 ans l’une de ses meilleures saisons statistiques en carrière.Golden State en revanche ne se place  »que » à la 8ème place de la conférence Ouest, mais cet effectif des Warriors n’est pas à confondre avec celui de 2016. Aidé par Kelly Oubre Andrew Wiggins, un Draymond Green hors de son prime et le rookie James Wiseman, l’équipe des Warriors tout de même bien fournie, est loin de celle terrorisant la ligue du haut de ses 73 victoires.

Avec assurance et esprit de leader, Stephen Curry est en train de mener cette équipe au rang de ‘respectable’. Avec une productivité bien au delà des années précédentes, Baby Face s’adapte encore à son nouveau rôle.

Inscrivant en moyenne 27.8 points sur ses 11 premiers matchs à 36.9% à 3-points et 59.9 True Shooting% (TS%) (Explication du True Shooting % : https://www.thespax.com/nba/explaining-true-shooting-percentage-ts/) Curry a enchainé ses 14 dernières rencontres avec une moyenne de 31.1 points par match avec des pourcentages de 47.5% à 3-points et 70.4 TS%, ce qui est incroyablement efficace.

Les statistiques de l’équipe sont sans appel, les Golden State Warriors tirent à 46%FG avec Curry sur le terrain et 42%FG lorsqu’il est sur le banc. Sur 100 possessions de balle, les Warriors marquent en moyenne 114.3 points avec Stephen Curry, et ce chiffre retombe à 96.6 lorsqu’il quitte le parquet. L’impact de Curry est bien réel, avec ou sans Kevin Durant, le Chef reste l’un des tout meilleurs meneurs de la ligue, pour ne pas dire l’un des meilleurs joueurs de tous les temps

 

 

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